El ventilatoré

Ca y est! Je commence enfin à me détendre! A me sentir un peu en vacances. Faut dire qu'avec le temps qu'il fait, je me sens plutot heureuse d'être chez moi plutôt qu'au bureau, où il fait 40°C... J'arrête de me mettre la pression sur les CV et lettres de motiv. Je fais le point sur toutes les pistes qui s'offrent à moi désormais, pour choisir les meilleures.
L'angoisse persistante, c'est de pas savoir si je vais arriver à digérer cette fin de thèse si pourrie. Est ce que je verrais ça longtemps comme un échec, est ce que je vais arriver à me libérer de ce poids que j'ai l'impression de porter depuis si longtemps: faire des études, réussir en sciences, être bien là-dedans, trouver un travail etc...
Je peux pas m'empêcher de me dire que les sciences n'ont jamais été pour moi une source d'épanouissement. Quand je regarde derrière moi, que je relis mes bulletins scolaires, que je me rappelle les heures de classe, les bons souvenirs d'école sont en français et en dessin.
Par contre ces études m'ont permis de rencontrer presque tous mes ami(e)s... Tiens, ça me fait penser à celui qui habite à Toronto et qui va devenir papa, lui c'est un véritable artiste... Je sais pas si ses études de sciences lui ont plu... Toujours est-il que maintenant il travaille dans les sciences, il n'a pas l'air malheureux, et il continue ses créations... C'est surement vers ce genre de compromis que je veux aller. Trop peur de tout rater si je lache complétement les sciences pour quelque chose plus proche de ce que j'aime.