Mes mots dépassent ma pensée, chef!
Parfois les choses se goupillent mal, ou alors c'est moi qui complique tout, difficile à dire... Voilà le contexte: j'ai une thèse, un poil pourrie (c'est mon avis), sur laquelle je n'ai plus trop le courage de me pencher. Je suis allée au bout. J'ai demandé, en cachette de ma chef, la relecture du manuscrit à un chercheur, je compte bien prendre en compte ses remarques avant mercredi.
Mercredi, date fixée par moi comme ultime dead-line pour envoyer aux rapporteurs. Je dois également faire relire à ma chef la dernière version officielle, celle que j'enverrais... Pour avoir ses corrections...
Problème: mon relecteur-secret a beaucoup de travail et je n'aurais ses remarques que demain à 10h pour les premiers chapitres et lundi à 14h30 pour les derniers (oui c'est quelqu'un de précis).
Corollaire du problème: ma chef qui vient de passer dans mon bureau, ça faisait 3 jours qu'elle avait disparu... c'était un peu le bonheur...
- Agathe, je suis dispo jusqu'au 4, tu voulais me faire relire ton manuscrit? c'est prêt?
- Euh... non (merde merde qu'est ce que je dis! Ce sera prêt quand??) Je peux te le donner vendredi, comme ca tu peux regarder le week-end?
HIIIIiiinnn! Première erreur!
- Ah non, pas ce week-end, je suis full (une de ses expressions favorites). Mais tu comptes venir ce week-end travailler?
- Euh non... (je comprend l'erreur) Je peux te le donner lundi si tu préféres?
Là je m'enferre dans mon erreur c'est horrible
- Ben si tu ne viens pas ce week-end, ça n'a aucun intérêt.
Glups, j'avale ma salive
- bon, j'essaye de te le donner cet aprem
Pffffff... Je crois que je m'en suis sortie non?
Maintenant je suis condamnée à rester tout l'aprem et à faire semblant de travailler d'arrache-pied huhuhu (d'ailleurs j'écris ce post sur un éditeur de texte comme si j'écrivais ma thèse pour un maximum de discrétion...
Et en fin d'aprem, hop, je sors le manuscrit avec les "dernières corrections de la journée", hin hin hin...
Et puis celle que je ferais via le chercheur-secret, et bé elle les verra pas, c'est pas grave en fait (je m'accomode de tout en période de crise)
Par cet exemple simple, vous pourrez constater à quel point je suis:
a/ pas motivée par mon travail
b/ pas concernée par ma propre thèse
c/ vraiment un boulet pour moi même (tiens Chef-qui-n-a-pas-de-vie-sociale, du travail pour le week-end, toi qui sacrifie ta vie à ton job, pendant que moi j'en fous pas une rame...)
Mercredi, date fixée par moi comme ultime dead-line pour envoyer aux rapporteurs. Je dois également faire relire à ma chef la dernière version officielle, celle que j'enverrais... Pour avoir ses corrections...
Problème: mon relecteur-secret a beaucoup de travail et je n'aurais ses remarques que demain à 10h pour les premiers chapitres et lundi à 14h30 pour les derniers (oui c'est quelqu'un de précis).
Corollaire du problème: ma chef qui vient de passer dans mon bureau, ça faisait 3 jours qu'elle avait disparu... c'était un peu le bonheur...
- Agathe, je suis dispo jusqu'au 4, tu voulais me faire relire ton manuscrit? c'est prêt?
- Euh... non (merde merde qu'est ce que je dis! Ce sera prêt quand??) Je peux te le donner vendredi, comme ca tu peux regarder le week-end?
HIIIIiiinnn! Première erreur!
- Ah non, pas ce week-end, je suis full (une de ses expressions favorites). Mais tu comptes venir ce week-end travailler?
- Euh non... (je comprend l'erreur) Je peux te le donner lundi si tu préféres?
Là je m'enferre dans mon erreur c'est horrible
- Ben si tu ne viens pas ce week-end, ça n'a aucun intérêt.
Glups, j'avale ma salive
- bon, j'essaye de te le donner cet aprem
Pffffff... Je crois que je m'en suis sortie non?
Maintenant je suis condamnée à rester tout l'aprem et à faire semblant de travailler d'arrache-pied huhuhu (d'ailleurs j'écris ce post sur un éditeur de texte comme si j'écrivais ma thèse pour un maximum de discrétion...
Et en fin d'aprem, hop, je sors le manuscrit avec les "dernières corrections de la journée", hin hin hin...
Et puis celle que je ferais via le chercheur-secret, et bé elle les verra pas, c'est pas grave en fait (je m'accomode de tout en période de crise)
Par cet exemple simple, vous pourrez constater à quel point je suis:
a/ pas motivée par mon travail
b/ pas concernée par ma propre thèse
c/ vraiment un boulet pour moi même (tiens Chef-qui-n-a-pas-de-vie-sociale, du travail pour le week-end, toi qui sacrifie ta vie à ton job, pendant que moi j'en fous pas une rame...)