Que la force soit avec moi.

Ces dernières semaines ça a été l'avalanche de thèse, partout, tout le monde, soutenait sa thèse. Normalement j'aurais du faire partie de cette cargaison, malheureusement, je dois attendre la prochaine fournée et... comment dire... travailler?
Bon, autant vous dire, l'effet de ces soutenances est à double tranchant... D'un côté, quand je vois Anne ou Claire, que je connais comme si je les avais faites ;-) soutenir avec brio et remporter l'ovation du jury, je me dis: "olalala c'est trop beau, ça a l'air trop bon, moi aussi je veux ce moment là, moi aussi je veux y arriver!". Ca me motive.
Et puis après je me dis... Ca m'arrivera pas à moi, je suis pas assez travailleuse, je suis pas dans le truc. Moi, je vais être la seule à me casser la gueule au dernier moment, faut bien que ça tombe sur quelqu'un, ce sera sur moi. Je vois des gens qui ont eu beaucoup de doutes aussi (Saki, Louise, par exemple) et qui maintenant sont de l'autre côté de la barrière, avec les félicitations du jury et tout. Et elles pensaient jamais y arriver, et maintenant elles y sont. Et je peux pas m'empêcher de penser: "Elles, elles ont eu tort de douter, mais toi, ça va être une autre histoire, je vais être la seule à avoir eu raison de pas y croire...". Sur ce j'enchaine sur un classique: "Qu'est ce que tu branles à faire un post, au lieu de travailler" auquel répond un non moins populaire: "Mais je vois pas ce que je peux faire, et c'est trop dur de s'y mettre'.
Ah ben bravo! Je peux vous le dire aujourd'hui: si moi j'arrive à soutenir, c'est que vraiment il existe une force surnaturelle qui s'occupe des thésards et fabrique une *Formidable Illusion* pour qu'ils arrivent au bout. Sans force surnaturelle, je vois pas comment ça pourrait marcher ce truc.